mercredi 16 décembre 2009

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Zéro commentaires, zéro commentaires, 0 commentaires... ; "commentaires" écrit avec un "s": il n'y a pas de commentateurs, mais sachez qu'ils sont nombreux (en fait ils y sont tous) à n'accorder aucune valeur à ce que vous faites. Voilà la litanie du blog, l'ancre numérique de la solitude imparfaite.
Dans l'accumulation de défaites sans bataille, l'épée s'alourdit face à la cible absente et le chant du monde persiste au dessus de l'épaule luxée d'efforts et dit: "cesse! cesse! Tu es seul et loin du compte, tu frappes le vide et tes mains nues (car ton épée est imaginaire) vide le sang du sens".
Absorbé encore d'espoir, puisque j'écris ici, je reste dans l'attente. Attendre que le goût de l'effort revienne à la main. Depuis plusieurs jours: rien, sinon le zéro commentaires assis sur la chaise vide qui me fait face et qui regarde la cruche devant la fenêtre ouvrant sur quelques branches et un ciel.



dernière nature morte - 100x91 - 12/2009

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